Histoire

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Le village est mentionné pour la première fois en 771 sous le toponyme de GINNAUHEIM, et changera plusieurs fois de dénomination à travers les siècles. Essentiellement tourné vers l’agriculture, le bourg trouve néanmoins une source hivernale de revenus assez conséquente avec le commerce d’engraissement d’oie.

L’hérésie et l’inquisition  marqueront   une période sombre pour notre village, et c’est finalement en 1726, que GINGSHEIM verra  le jour (« GING » signifiant en ancien allemand « vieux monsieur »).

La jouissance et l’usufruit des terres communales seront alors confiés par l’Evêque de Strasbourg à la famille des WILSBERG, contes de Lichtenberg, et c’est en décédant en 1780, qu’un de ces derniers fera don du blason  qui deviendra alors l’emblème officiel de notre village.

Au milieu du VIIIème siècle, l’évêque de Strasbourg ordonnera   la construction d’une église, sous la forte pression des gens du village. Suite à l’hérésie religieuse, les fidèles se voient contraints de retourner sur l’église dépendante de Guggenheim (ancienne écriture). Mais  en raison des conditions climatiques hivernales rudes, rendant difficile le va et vient entre ces deux communes, l’évêque en 1802  statuera  de façon officielle la reconnaissance de la paroisse de GINGSHEIM.  Monseigneur André REISS, le 12/01/1825 instaurera alors le premier Conseil de Fabrique.

C’est au XIXème siècle que GINGSHEIM développera un petit peu le commerce de vin, l’agriculture restant cependant  sa ligne directoire.

Un orgue de marque STIEHR-MOCKERS prend place au chœur de l’église en 1863, et la Chorale Ste Cécile voit le jour. En parallèle, le cimetière pour des raisons de salubrité, sera déplacé à l’endroit que l’on connaît aujourd’hui.

Au  XXème siècle, GINGSHEIM sera  frappé comme de nombreuses communes alsaciennes par les deux grandes guerres mondiales. L’église souffrira de quelques faits de guerre.  En 1917, deux cloches sont arrachées de force et partent pour le Reich, destinées à devenir des munitions. En 1946, les vitraux et quelques fenêtres sont pulvérisés par les vibrations d’un canon américain posté dans le village.

De 1950 à nos jours, GINGHSEIM  n’aura de cesse que de vivre paisiblement et de se développer en harmonie au sein de la vallée de la ZORN.

 

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